Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux savent que j’y habite et que j’aime beaucoup cet arrondissement de Paris. Le 13ème, ce n’est pas seulement le quartier chinois, même si j’aime bien manger la cuisine asiatique et faire mes courses chez Tang Frères. Il y a bien plus que ça à découvrir, des rues adorables, un patrimoine riche et un esprit village à conserver.
J’aime m’y balader lorsqu’il fait beau et découvrir de nouveaux quartiers. La balade débute dans le quartier des Gobelins, célèbre pour sa manufacture et où l’on découvre un ancien atelier de teinturerie appartenant à la famille Gobelin : en effet, si le quartier a pris le nom de cette famille qui fit fortune au 15ème siècle en découvrant comment obtenir la teinte écarlate, c’est parce qu’elle y possédait beaucoup de terrains. Les tanneries étaient nombreuses dans le secteur car elles suivaient le cours de la Bièvre – rivière aujourd’hui souterraine – et utilisaient l’eau pour travailler le cuir.
La balade se poursuit dans le quartier de la Butte aux Cailles, rue du Moulin des Prés. Neuf moulins à vent se dressaient sur la butte et le propriétaire des terres, Monsieur Caille, y cultivait des vignes toutes disparues aujourd’hui.
Au sommet de la butte se trouve une « mini tour de Pise » puisque l’immeuble qui abrite le petit café penche! La cause? les carrières de calcaire, le sous-sol est un véritable gruyère! Ne manquez pas la rue Barrault où vous découvrirez une impasse gorgée de glycines avec de jolies maisons : la villa Daviel, et la Petite Alsace en face, un ensemble de maisons à colombage de style alsacien.
Du street art à tous les coins de rue
J’adore me balader dans ces rues, on y croise aussi de nombreuses œuvres de « stars » du street art parisien, Miss-Tic, Jef Aérosol, Les Lézarts de la Bièvre. Cette balade est une mine d’or pour ceux qui raffolent de ces dessins.
Après être passée devant la piscine de la Butte aux Cailles, j’ai poursuivi la balade vers le Square des Peupliers, un de mes endroits préférés. On retrouve la campagne à Paris, on n’entend plus les voitures mais seulement les oiseaux dans les arbres et nos pas sur les pavés. Le rêve…
Pour terminer la balade et rentrer chez moi, je suis passée par la rue Dieulafoy et ses maisonnettes de poupées colorées qui détonnent avec la tonalité haussmannienne dont est empreinte l’architecture de la capitale.
J’ai utilisé le guide Balades et petites histoires parisiennes de Marjolaine Koch, Hachette, 2012. La balade dure environ 1h30.
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18 janvier 2016 at 10:18[…] mon goût. Et puis, ça y est, je suis enfin allée découvrir cet adorable salon de thé dans le quartier de la Butte aux Cailles grâce à mon amie […]