Des peintures qui font voyager
Nous sommes allés découvrir l’exposition « Aux sources de la peinture aborigène » au musée du Quai Branly. Cet art à base de points a toujours attiré ma curiosité. J’étais donc très impatiente d’en apprendre un peu plus sur les Aborigènes et leur art. C’est parti pour un voyage original.
Bon, la voiture à l’entrée du musée, c’est pas aborigène du tout…
L’exposition commence avec une présentation du peuple aborigène, des images, des boucliers, des coiffes… une mise en bouche avant de réellement débuter l’exposition des peintures et parler du mouvement de peinture de Papunya Tula.
J’ai été étonnée de voir que les œuvres exposées étaient très contemporaines (1971 et après). Cela s’explique par le fait que l’histoire de la peinture contemporaine aborigène, bien que provenant d’un savoir ancestral vieux de 50 000 ans, commence à Papunya, un centre de peuplement crée par l’état australien, sous l’impulsion d’un jeune professeur de dessin, Geoffrey Bardon, qui fera transposer à des hommes initiés leur répertoire traditionnel sur des murs et des panneaux d’aggloméré.
L’exposition est intéressante et participative car il faut réussir à déchiffrer les motifs constitués de points (une grille de lecture nous aide là-dessus). Les toiles aborigènes offrent en effet plusieurs niveaux de lecture à qui sait les déchiffrer. Les peintures représentent principalement des cérémonies, des rituels, des évolutions de la vie.
Au final, cette exposition est bien pensée, mais reste toutefois difficile à aborder.
J’ai profité de mon passage à la boutique du musée pour m’acheter plusieurs ouvrages pour aller plus loin dans ma connaissance des arts aborigènes et de l’Océanie.
Et pour conclure, une citation de Charlie Wartuma Tjungurrayi 1987 : « Si je ne peins pas cette histoire, n’importe quel blanc pourra venir me voler mon pays ».
Plus d’informations sur cette exposition : Musée du Quai Branly
37 Quai Branly, 75007 Paris
Jusqu’au 20 janvier 2013.
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